Galerie virtuelle de Loeilouvert
Photo présentation

Daniel Cordonnier né le 24/04/1954, à Aubervilliers, France.

Domicile France : 14 rue du Delta 75009 Paris
Téléphone (valable jusqu'à fin Septembre 2010) 06 61 74 73 04
danielcordonnier@gmail.com

Site web: www.loeil-ouvert.com

Chaudronnier est mon premier métier.
Transformer le métal (inox, cuivre, acier, aluminium) me passionne et je travaille durant une dizaine d’années dans des industries les plus variées : aéronautique, nucléaire, automobile, pharmaceutique, alimentaire, etc.
Cette période m'a permis à travers la modification du métal d’intégrer l’immatérialité des éléments et de voir les objets sous différentes formes.

Dix ans plus tard, je crée une entreprise de climatisation que je dirige et développe jusqu'à l’âge de 49 ans. Attiré par le contact humain, j’y occupais comme fonction principale le poste de directeur commercial.
La cession de cette entreprise en 2003 m'a permis de partir voyager et subodorer une nouvelle vie.

Mon premier désir dans ce périple était de découvrir d’autres cultures, fuir les grandes villes, et être au plus proche de la nature.
Durant deux ans, je vis dans le nord de Madagascar. Grands espaces sauvages, lémuriens, me ramènent au rêve de mon enfance.
J’y découvre la lumière et la vie gravée sur le visage de cette population durement mise à l’épreuve.

Actuellement, j’habite une partie de l’année dans le sud de l’Inde, continent envoûtant et insolite.

Mon approche différente de l’appareil photo m'a été inspirée par son regard non conformiste.
Les couleurs, les lampions, et son cortège de divinités ont sensibilisé et changé ma vision.
Mes photos s’inspirent de cette société, toutes en couleurs, anarchiques, hors du temps occidental.

Autodidacte dans la photo, sans dogme et a priori quelconque, je cherche à explorer les différentes facettes de cette activité.
Utiliser la lumière naturelle, industrielle, sous toutes les configurations. Jongler avec elle, garder cette fraîcheur, et développer la vision de l’impermanence, afin de capturer l’invisible matière de la lumière.
L’œil exacerbé, la gestuelle plus fluide, la création devient contrôlée.

Au commencement, il y a cette découverte, cette potentialité soudaine de dissoudre les couleurs les unes avec les autres. Le rouge, le vert, le bleu : je peux les frôler, j’en vois la trace lumineuse comme sur une peinture.
Peut-être... surtout, comme je ne pensais pas qu’elles pouvaient exister.

Tous différents, chacun a sa propre réceptivité.

Libre de tout autre chose que de sa propre vision, et opposer une autre représentation du réel.
Les couleurs, les formes se déplacent dans l’espace en trois dimensions pour donner naissance à une nouvelle image issue de la «réalité apparente».

Daniel Cordonnier
www.loeil-ouvert.com